« Evans Paul est le choix idéal pour sortir de la crise », selon l’Evêque des Gonaïves
Port-au-Prince, le 06-01-2015._ Dans son homélie du 1er janvier 2015 à la cathédrale des Gonaïves, Mgr. Yves Péan, faisant une analyse minutieuse de la situation politique actuelle, n’y est pas allé de main morte, pour clamer, haut et fort, du haut de son autel, que « Evans Paul est le choix idéal du moment ».
Afin de trouver une solution à la crise, le prélat a invité les haïtiens de toutes les couches sociales au pardon, à la magnanimité et à la réconciliation, gage de la paix pour une société plus juste plus solidaire et plus prospère. Le dignitaire ecclésiastique a surtout lancé un appel au calme et au dialogue, tout en rassurant l’assistance, composée, entre autres, des plus hautes autorités politiques et des fonctionnaires de l’administration publique, que « l’Eglise catholique suit avec une profonde préoccupation l’évolution de la situation ».
Aux différents partis politiques, regroupés dans un camp comme de l’autre, Mgr. Péan lance un appel au calme, à la retenue et au dialogue, tout en demandant aux uns et aux autres en cette période de crise, de prier afin que Dieu chasse des cœurs, la haine. « Il ne suffit pas de dire paix », selon le chef du diocèse des Gonaïves. « Il faut aussi avoir le comportement d'un homme de paix », martèle-t-il.
Inspiré par ce discours unificateur, le Premier ministre nommé, Evans Paul, est plus que jamais déterminé à tout faire pour résoudre définitivement la crise politique. Dans cette perspective, il promet de s'appuyer sur les forces positives du pays qui refusent de se laisser « submerger par l'angoisse de l'avenir ».
Aujourd'hui plus que jamais, il faut être mobilisés, déterminés, rassemblés et forts pour réussir. « Nous avons comme responsabilité maintenant de décréter la mobilisation générale contre la pauvreté, et entrer dans une posture de guerre ouverte contre la misère qui ravage notre population », croit fermement Evans Paul, pendant qu’il invite la population à reprendre en main le destin de notre pays et à en faire un objectif de réalisation collective.