Le chef d'Etat haïtien, Michel Martelly et le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, saluent la reconnaissance des droits civils et politiques des haïtiens de la diaspora par l'amendement constitutionnel.

Le président du Sénat soutient que l'amendement permet de réparer une grande injustice à l'encontre des 4 millions d'haïtiens vivant à l'étranger. Ces compatriotes participent déjà à la vie économique avec des transferts annuels de l'ordre de deux milliards de dollars, indique M. Desras qui dénonce des mécanismes visant à perpétuer leur exclusion.

Il est temps de leur donner le respect qu'ils méritent, a insisté le président du grand corps pour qui ils ne sont plus des haïtiens de deuxième catégorie. Il n'existe qu'un seul pays d'Haïti et un seul peuple haïtien, a rappelé le sénateur Desras.

Dans une expression similaire le président Martelly a soutenu que " tout ayisyen se ayisyen". Selon le premier mandataire de la nation l'amendement constitutionnel règle une fois pour toute la question de la double nationalité qui était à l'origine de conflit entre les haïtiens du terroir et ceux de la diaspora.

Il se réjouit de la clarification du statut de " nombreux haïtiens vivant en terre étrangère depuis plusieurs décennies sans pouvoir exercer leur droit civiques en raison de la nationalité étrangère acquise par la force des choses".

Les prescrits constitutionnels accordent le droit de vote aux haïtiens détenteurs d'une nationalité étrangère. Ils pourront également concourir à des postes électifs à l'exception des sièges parlementaires et la présidence.

LLM / radio Métropole Haïti